Rassemblement à l’Université de Strasbourg
Jeudi 13 juin, à l’appel du syndicat étudiant Alternative étudiante Strasbourg (AES), plus de 150 personnes se sont rassemblées dans un amphithéâtre de l’Université de Strasbourg pour discuter de la montée de l’extrême droite dans l’enceinte de l’établissement. Une mobilisation sans précédent qui témoigne de la préoccupation grandissante des étudiants face à ce phénomène inquiétant.
Un constat alarmant
Au cours des dernières années, l’extrême droite a fait une percée inquiétante dans les établissements universitaires. Des groupuscules nationalistes et racistes ont investi les campus à travers des distributions de tracts, des interventions lors de conférences et des campagnes de dénigrement en ligne. Cette infiltration de la sphère universitaire est particulièrement préoccupante, car elle vise à propager des idées dangereuses auprès d’un public jeune et influençable.
Une initiative étudiante pour résister
Face à cette réalité, les étudiants d’Alternative étudiante Strasbourg ont décidé de prendre les devants en organisant une réunion pour discuter des moyens de lutter contre l’extrême droite dans leur université. Cette initiative témoigne de la volonté de la jeunesse de s’engager pour défendre les valeurs démocratiques et combattre les idées d’extrême droite.
Les modes d’action à adopter
Au cours de la réunion, différents modes d’action ont été discutés pour contrer l’extrême droite sur le campus universitaire. Parmi les propositions, l’idée de sensibiliser les étudiants en organisant des conférences et des débats sur le sujet a été largement plébiscitée. En effet, l’éducation et la communication sont des armes efficaces contre les discours de haine et de division.
La lutte contre la propagande en ligne
Les étudiants ont également suggéré de contrer la propagande en ligne en créant des comptes sur les réseaux sociaux pour diffuser des messages de tolérance et de respect. Les médias sociaux peuvent être un outil puissant pour sensibiliser et mobiliser les jeunes générations contre les discours d’extrême droite.
La pression sur l’administration universitaire
Les organisateurs ont également insisté sur l’importance de maintenir la pression sur l’administration universitaire pour qu’elle prenne des mesures de prévention et de répression contre les groupes d’extrême droite sur le campus. Il est nécessaire que l’université soit un lieu de débat et de diversité d’opinions, et non pas un terrain fertile pour la propagation de la haine et de l’intolérance.
La lutte de tous les jours
Au-delà de ces actions ponctuelles, il est essentiel que la lutte contre l’extrême droite soit une préoccupation constante de tous les étudiants et de la communauté universitaire en général. Chaque individu a un rôle à jouer pour contrer les idées de l’extrême droite et promouvoir un climat de tolérance et de solidarité.
Être vigilant et réagir
Il est important d’être vigilant et de réagir face à tout discours ou acte discriminatoire ou haineux. Les étudiants doivent être prêts à dénoncer et à condamner ces comportements et à se porter solidaires envers ceux qui en sont victimes. La lutte contre l’extrême droite est l’affaire de tous, et chacun peut contribuer à construire un monde plus juste et plus tolérant.
Soutenir les associations et initiatives antiracistes
Les étudiants peuvent également soutenir les associations et initiatives antiracistes et antifascistes qui luttent contre l’extrême droite. Les événements organisés par ces groupes sont des occasions pour s’informer, se former et agir collectivement contre le racisme et la xénophobie.
Voter et s’engager dans la vie politique
Enfin, il est primordial de voter et de s’engager dans la vie politique pour défendre les valeurs démocratiques et faire barrage à l’extrême droite. Les étudiants constituent une force politique importante et leurs voix peuvent influencer les décisions et orientations de la société.
Conclusion
Le rassemblement à l’Université de Strasbourg témoigne de la volonté des étudiants de s’organiser pour résister à l’extrême droite et défendre les valeurs de tolérance et de démocratie. Face à cette menace qui touche également le milieu universitaire, il est essentiel que chacun prenne conscience de sa responsabilité et s’engage dans cette lutte pour un monde plus juste et plus ouvert. La mobilisation ne doit pas s’arrêter à une réunion, mais doit être un combat de tous les jours, par tous les moyens possibles.
