Un musée hors normes
Situé à une trentaine de kilomètres à l’est d’Agen, dans le village de Gasques (82), se trouve un musée pas comme les autres : le musée de l’Art des Poilus. Créé par Patricia et Louis Lardini, il regroupe des milliers d’objets de la vie quotidienne des soldats pendant la Grande Guerre 14-18. Ce musée a récemment accueilli deux classes de l’école et du collège Adèle-de-Trenquelléon d’Agen pour une visite insolite.
Une découverte grâce à un projet pédagogique
Cette visite a été organisée à la demande de Marika Delprat, enseignante à l’école pommevicaine. Après avoir découvert ce musée hors du commun, elle a décidé d’en faire un projet pédagogique pour ses élèves. Ces derniers ont donc eu la chance de se plonger dans l’histoire et de découvrir une période marquante de notre passé.
Un travail préparatoire enrichissant
Avant de visiter le musée, les élèves ont effectué un travail préparatoire avec leur enseignante. Ils ont ainsi pu se familiariser avec la Première Guerre mondiale et les conditions de vie des soldats. Ils ont également été sensibilisés à l’art de la ciselure sur les douilles, l’une des particularités de ce musée.
Une immersion dans le passé
Pendant leur visite, les élèves ont été réellement plongés dans le passé. La moitié d’entre eux a participé à un jeu de piste dans le village de Gasques à la recherche d’objets insolites, tandis que l’autre moitié explorait le sous-sol de la maison familiale des Lardini. Ces derniers ont creusé à la main pour agrandir leur habitation et ont ainsi découvert de nombreuses douilles ciselées et décorées.
Des questions pertinentes des élèves
L’un des intérêts de cette visite réside dans les questions posées par les élèves. En effet, leur regard est différent de celui des adultes qui viennent régulièrement au musée. Ils ont été surpris par la passion et l’origine de cette collection qui comprend plus de 2500 douilles ciselées. Ils ont également été intrigués par les autres objets de la vie quotidienne des soldats qui sont exposés.
Une passion dévorante : l’histoire du musée de l’Art des Poilus
Une découverte en tant qu’enfant de chœur
Louis Lardini, le créateur du musée, a découvert son intérêt pour la Première Guerre mondiale dès son plus jeune âge. En tant qu’enfant de chœur, il avait remarqué les obus qui entouraient les stèles commémoratives dans son village. Cette observation constitue le point de départ de sa passion pour cette période.
Une collection commencée tardivement
Malgré cette fascination précoce, ce n’est que plus tard, dans sa vie professionnelle, que Louis Lardini a commencé à collectionner des douilles ciselées. Lors d’un chantier à Bordeaux, il a découvert deux douilles cachées sous des décombres. Intrigué, il a poursuivi ses recherches et a fini par rassembler une collection impressionnante.
L’aménagement d’un musée dans le sous-sol familial
Après plusieurs années de collecte, Louis Lardini a décidé de mettre en valeur sa collection en aménageant le sous-sol de sa maison familiale. Avec l’aide de sa femme, ils ont creusé à la main pour agrandir leur habitation et créer un musée unique en son genre.
Une passion transmise aux visiteurs
La passion de Louis Lardini pour la Première Guerre mondiale et l’art de la ciselure n’est pas seulement personnelle. Grâce à ce musée, il a pu transmettre cette passion à de nombreux visiteurs, notamment aux élèves du collège Adèle-de-Trenquelléon qui ont été fascinés par cette découverte.
L’impact pédagogique de la visite
Une immersion dans l’histoire
Cette visite au musée de l’Art des Poilus a permis aux élèves de s’immerger dans l’histoire et de mieux comprendre les conditions de vie des soldats pendant la Première Guerre mondiale. Ils ont également pu découvrir une autre forme d’art grâce aux douilles ciselées.
Des retombées positives pour les élèves
Ce projet a également eu un impact positif sur les élèves. En effet, ils ont pu développer leur curiosité et leur esprit critique en posant différentes questions auxquelles les Lardini ont pris plaisir à répondre. De plus, cette visite leur a permis de découvrir une passion, celle de Louis Lardini, et de s’enrichir de cette expérience unique.
Une transmission intergénérationnelle
Grâce à cette visite, les élèves ont également pu avoir un échange enrichissant avec une génération différente de la leur. Ils ont ainsi pu prendre conscience de l’importance de préserver la mémoire de notre passé et de transmettre nos connaissances aux générations futures.
Un projet pédagogique stimulant
Ce projet pédagogique a permis aux élèves de sortir de la salle de classe et de se plonger dans l’histoire de manière concrète. Cette visite leur a apporté une nouvelle perspective et leur a donné envie de poursuivre leurs recherches sur la Première Guerre mondiale.
Conclusion
En somme, la visite du musée de l’Art des Poilus à Gasques a été une expérience enrichissante pour les élèves du collège Adèle-de-Trenquelléon. Grâce à ce projet pédagogique, ils ont pu découvrir un musée hors normes et vivre une immersion dans l’histoire. La passion de Louis Lardini pour cette période a également été transmise, tout comme l’importance de préserver notre mémoire collective. Ce type de projet pédagogique est stimulant pour les élèves et leur permet de se familiariser avec des sujets qui sortent des programmes scolaires classiques. Nul doute que ces élèves garderont un souvenir impérissable de cette visite insolite.