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Les élèves de l’école Monseigneur de Laval cultivent du tabac pour honorer la tradition autochtone

La culture du tabac est une pratique qui remonte à des milliers d’années et qui est profondément enracinée dans les traditions des peuples autochtones du Canada. Cependant, avec la colonisation et l’arrivée des Européens, cette tradition a été presque entièrement oubliée. C’est pourquoi l’initiative du Conseil des écoles fransaskoises (CEF) est si importante et significative. Les élèves de l’école primaire Monseigneur de Laval à Regina ont eu la chance de participer à un projet unique en cultivant du tabac à même l’école dans le but de l’offrir aux aînés autochtones en visite. Dans cet article, nous allons explorer en détail cette initiative et son impact sur les jeunes élèves.

La découverte d’une tradition oubliée

Le tabac est une plante sacrée pour de nombreux peuples autochtones et il joue un rôle important dans leurs traditions et leurs croyances. Cependant, pour de nombreux jeunes élèves, la culture du tabac est une pratique méconnue. C’est pourquoi le projet du CEF visant à sensibiliser les jeunes aux traditions autochtones est si important. En apprenant le processus traditionnel de culture, de cueillette et de séchage des feuilles de tabac, les élèves de troisième année ont pu découvrir une tradition qui a été longtemps oubliée. Cette expérience leur a permis de se reconnecter avec leurs racines et de mieux comprendre l’importance du tabac pour les peuples autochtones. De plus, cette initiation leur a offert une ouverture d’esprit et une meilleure compréhension de la diversité culturelle qui existe dans leur pays.

Un processus sacré

La culture du tabac est un processus qui va au-delà de la simple plantation et récolte des feuilles de tabac. C’est un processus sacré qui doit être respecté et honoré. Dans le cadre de l’initiative du CEF, les élèves ont eu la chance d’apprendre davantage sur la signification spirituelle de la culture du tabac. Avant que les graines ne soient plantées, elles ont été purifiées avec de la fumée et ont été soumises à une cérémonie de prière. Ce rituel est essentiel pour assurer une récolte abondante et respecter les traditions ancestrales. En impliquant les élèves dans ces pratiques sacrées, ils ont pu avoir une meilleure compréhension de la spiritualité qui entoure la culture du tabac.

Un projet porté par les élèves

Le projet du jardin de tabac à l’école Monseigneur de Laval a été orchestré par la coordonnatrice aux partenariats et de la programmation culturelle de l’organisme, Rosalie Lizée, et le conseiller aux affaires autochtones, Rodger Ross. Cependant, le projet est avant tout porté par les élèves eux-mêmes. Ils se sont occupés du jardin avec l’aide du personnel de l’école, qui a pris le relais pendant les vacances d’été. Les jeunes élèves ont non seulement appris les techniques de culture du tabac, mais ils se sont également impliqués dans toutes les étapes du processus, de la préparation du sol à la récolte. Cette expérience pratique a été très enrichissante pour les élèves, qui ont pu apprendre en faisant.

L’émotion d’un conseiller

Rodger Ross, conseiller aux affaires autochtones du CEF, accompagne les élèves tout au long du processus du jardin de tabac à l’école Monseigneur de Laval. Pour lui, c’est très émouvant de voir l’intérêt que les jeunes élèves portent à ces traditions ancestrales. Il a déclaré : « Si des jeunes de troisième année peuvent connaître aussi bien ces traditions et s’y intéresser, j’ai de l’espoir pour l’avenir. » Grâce à ce projet, les élèves ont pu se rapprocher de leur héritage culturel et élargir leurs horizons en découvrant une tradition qui leur était inconnue.

Un projet qui a un impact positif

Le jardin de tabac à l’école Monseigneur de Laval est la première étape du plan de sensibilisation de Rodger Ross et du CEF. Cependant, il espère que cette initiative pourra se répandre dans d’autres écoles et continuer à sensibiliser les jeunes aux traditions autochtones. Ce projet a un impact positif sur les élèves, en leur offrant une meilleure compréhension de leur héritage culturel et en renforçant leur identité. Il a également un impact positif sur la communauté autochtone, en honorant une tradition importante et en créant des liens entre les générations. L’initiative du CEF est un exemple de la façon dont les écoles peuvent jouer un rôle important dans la promotion de la diversité culturelle et dans la préservation des traditions ancestrales.

En conclusion, la culture du tabac à l’école Monseigneur de Laval est bien plus qu’un simple projet scolaire. Il s’agit d’une initiative qui a un impact significatif sur les élèves et la communauté autochtone. En découvrant une tradition oubliée et en s’immergeant dans un processus sacré, les élèves ont pu renouer avec leurs racines et développer une ouverture d’esprit envers d’autres cultures. Le jardin de tabac est un projet porté par les élèves, qui leur a offert une expérience pratique et éducative unique. Espérons que d’autres écoles suivront l’exemple de l’école Monseigneur de Laval et continueront à honorer les traditions autochtones.

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admin_education

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